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L'intérieur du Moulin

 

Le moulin comporte un rez-de-chaussée et deux étages auxquels on accède par un escalier de meunier en pierres.

Le deuxième étage : le coeur du moulin

La charpente est formée de poutres en chêne comprenant le palier fixe qui maintient le mur, le chemin de roulement «(en bois de cormier) scellé à la partie supérieure du moulin et le chapeau de palier qui soutient le toit et se termine à la partie inférieure par un cercle en bois : le chemin tournant qui repose sur le chemin de roulement

Ce système permet la rotation du toit, il nécessite un graissage régulier et abondant.

L’arbre en chêne de forme hexagonale, mesure 5 m de long. Son extrémité extérieure, plus grosse et carrée, porte les ailes. Il est maintenu dans une sorte de coussinet «le mouton». Il traverse l'espace libre, légèrement en oblique, de haut en bas, avec une inclinaison 3 à 5°. L'extrémité libre repose sur un coussinet en granit.

 

Le rouet est un pignon en bois d’orme solidaire de l’arbre. Le diamètre du rouet est de 1,80 m. Il porte 36 dents, les alluchons, en bois très dur (cormier).

 

Les alluchons s’engrènent dans des barreaux verticaux au nombre de 10, également en cormier,  faisant une sorte de cage : la lanterne  fixée sur un arbre vertical en fonte le gros fer qui traverse le plancher.

 

Autour du rouet se trouve un frein à tambour composé d'un feuillard métallique et d'une garniture en bois.

Les meules

 

Les meules sont les pièces essentielles pour moudre le grain.

 

Le moulin a 2 paires de meules. Une fonctionne, la deuxième reste ouverte pour en montrer les détails. Une paire de meules est indispensable à la mouture du grain.

Les meules sont en pierre meulière (variété de silex) extraite à la Ferté sous Jouarre en Seine-et-Marne et sont cerclées de fer.

 

La meule fixe, la dormante, est fixée sur le plancher et repose sur des poutres et l’autre, la couronne tourne assurant la mouture. Les 2 surfaces en regard doivent être piquées c'est-à-dire taillées avec des marteaux spéciaux pour produire des rainures provoquant l'écrasement du grain et son cheminement.

Les 2 meules peuvent s'écarter ou se rapprocher.

Moulins  du Terrier Marteau octobe  2018
Moulins_du__Terrier_Marteau_octobre_2018
Moulins du Terrier Marteau 1994.jpg

La trémie

 

Un coffrage en bois (l’archure) porte sur sa face supérieure la trémie avec son support dans laquelle on déverse le grain à moudre. Sous la trémie se trouve un baquet allongé: l’auget.

 

Un mouvement de trépidation latérale provoque la descente du grain entre les deux meules grâce à l’évidement. Ce mouvement est produit par un manchon vertical à trois cannelures larges et trois élevures  qui monte sur un axe prolongeant le petit fer.

 

Un système de cordes relie l’auget au régulateur provoquant, lorsque la branche s'élève, l'abaissement de l’auget et donc une augmentation du débit. Ce système porte le nom de babillard car en plus il produit du bruit (fer-bois) à chaque choc renseignant le meunier sur la vitesse de son moulin.

 

 

 

La clochette

Une ficelle relie la clochette au fond de la trémie.  Quand celle-ci est vide, la ficelle libère un morceau de bois contre lequel vient battre un taquet qui provoque le tintement de la clochette et alerte le meunier.

 

Le treuil monte-sac

Il est muni d’une  corde qui descend jusqu'au rez-de-chaussée 

On accroche un sac de grain en bas et par l'intermédiaire d'une courroie reliée au petit hérisson, la corde s'enroule et le sac monte au deuxième étage à travers deux trappes découpées dans les deux planchers et qui se referment toutes seules après son passage.

Moulins  du Terrier Marteau octobe  2018

Le premier étage 

 

Sous le plafond une grosse poutre en chêne d’environ 40/40 centimètres traverse l'espace c'est le sommier.

 

Au centre du deuxième étage, le gros fer fixé par une crapaudine porte une poulies et 2 pignons le gros hérisson, pignon à 96 dents en cormier, et le petit hérisson en dessous.

 

 Le gros hérisson s’engrène avec un pignon de 48 dents située sur un arbre vertical le petit fer qui traverse le plancher au centre de la meule puis la meule dormante. Son extrémité supérieure au niveau de la meule tournante porte un fer en U dans lequel vient s'engager le barreau central de la meule tournante. 

 

Le régulateur à boules est relié au gros fer par la poulie situé au-dessus du gros hérisson. Il tourne plus vite que celui-ci. Quand la vitesse augmente, les boules s’écartent sous l'effet de la force centrifuge et, grâce au manchon coulissant, une tige agit sur le réglage de l’écartement des meules et les rapprochent quand la vitesse augmente. En même temps la ficelle fait abaisser l’extrémité de l’auget et augmenter la quantité de grain qui s écoule.

 

Une conduite en bois à forme carrée avec un regard descend en oblique

 

Une tige permet de régler le mouvement d'écartement ou de rapprochement à la meule tournante.

Moulins  du Terrier Marteau octobe  2018

Rez-de-chaussée

 

 Le sol est recouvert d'un plancher.  Dans le mur deux excavations: un placard une cheminée

 

La bluterie sert à séparer les différents produits résultant de la mouture.

Le grain moulu descend du deuxième étage par une conduite en bois carrée traversant le premier étage en diagonale.  Un regard permet au meunier de se rendre compte de la finesse de la mouture. Elle débouche ensuite dans la bluterie où s’effectue le tri. 

 

Elle se compose d'un coffre en bois de sapin, avec une fenêtre amovible sur le devant, et de trois ensachoirs ou goulottes en dessous.

L’intérieur de la bluterie est garnie d’un tamis ou trémie de forme hexagonale tournant autour d'un axe longitudinal. Le mouvement est transmis par une courroie à partir d'une poulie montée sur un axe  relié au petit hérisson.

La trémie est faite de soie avec des mailles de tailles différentes fines au départ, plus grosses dans la deuxième partie. Le premier ensachoir donne donc de la farine, les deux autres d'abord la semoule ou repasse et enfin le son. Un sac accroché à chaque ensachoir  permet de recueillir chacun des trois produits.

 

Des taquets en bois mobile empêchent la farine de s’agglutiner et en revenant cogner contre l’axe médian ou contre le bord produisent un bruit dont la fréquence renseigne le meunier sur la vigueur de la rotation de l'ensemble du mécanisme 

Moulins  du Terrier Marteau octobe  2018
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